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McClaren sur un siège éjectable

La défaite de l'Angleterre en Croatie, qui suit le nul à domicile face à la Macédoine, place le sélectionneur en posture délicate. Certains joueurs contestent ses choix L'état de grâce est déjà fini pour Steve McClaren. Le sélectionneur anglais, en poste depuis trois mois, se retrouve sous pression après deux matches lamentables en qualifications de l'Euro 2008, sanctionnés d'un nul à domicile face à la Macédoine (0-0) et d'une défaite en Croatie (0-2).

13 oct. 2006, 12:00

«Cela va aller» («We'll be OK»). La Une surréaliste du site internet de la Fédération anglaise (FA) après la débâcle de Zagreb, reprenant les propos de McClaren, emprunte à la méthode Coué plus qu'aux faits. Ce volontarisme n'a pas contaminé les supporters qui ont clos leur déplacement à Zagreb par des chants peu affectueux: «Quel gâchis d'argent», «Vous ne méritez pas de porter le maillot».

Faillite du système

Le scepticisme avait accueilli le choix du successeur du Suédois Sven-Göran Eriksson. Candidat par défaut, son atout était d'être le seul entraîneur anglais en activité doté d'un palmarès, aussi ténu soit-il: la Coupe de la Ligue avec Middlesbrough (2004).

La «faillite du système», dessinée contre la Macédoine et éclatante à Zagreb, est imputée à McClaren et à sa décision de mettre en place une inédite défense à trois. L'ancien international Jamie Redknapp s'en étrangle: «On essaye un nouveau système contre Andorre. Pas contre la Croatie». Avant le match, McClaren avait parlé de «caractère, de fierté, de passion, d'attitude, de performance anglaise». Le capitaine John Terry a prononcé dans le vestiaire un discours aux accents churchilliens. Il y eut effectivement du sang et des larmes. Pour ce qui est de la victoire finale, il faudra repasser... / si

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