Dans la course qui l’oppose à Paris pour attirer le plus de banques londoniennes et hériter de la couronne de «première place financière européenne», la ville de Francfort sera-t-elle comme le lièvre de la fable, parti trop tard et coiffé au poteau par la «tortue» parisienne?
Jusqu’à la décision de l’Union européenne de déplacer l’autorité bancaire européenne (EBA) de Londres à Paris, le centre financier allemand, qui fait travailler près de 400 000 personnes, doutait peu, bénéficiant, entre autres, de la présence rassurante de la Banque centrale européenne. Mais outre-Rhin, le transfert de l’E...