Ces bombardements au nord de Kidal et dans la région de Tessalit visaient "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.
De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Hubert Coulibaly, a souhaité que l'opération militaire française Serval se poursuive "d'autant que la dimension aérienne est très importante", "face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal".
La France restera "le temps qu'il faudra" au Mali, a répété le président français François Hollande lors de sa visite samedi à Bamako. M. Coulibaly s'est par ailleurs déclaré favorable à "une conférence du dialogue national", qui "pourrait même déboucher sur des négociations, mais après le désarmement des groupes de combattants".