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Malgré l’investiture, la rue gronde encore en Algérie

Les nombreux manifestants rejettent le nouveau président et «son» système.

21 déc. 2019, 00:01
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Au lendemain de la prise de fonction du nouveau président algérien, Abdelmadjid Tebboune, une foule compacte a manifesté, hier, à Alger. Elle a rejeté le «système» politique dont il est issu et son offre de dialogue.

En ce 44e vendredi consécutif de manifestations à travers le pays, la mobilisation dans la capitale a été difficile à évaluer, en l’absence de comptage officiel, mais elle a semblé moins importante que les deux vendredis précédents, lors lesquels elle fut exceptionnelle.

«Ou c’est vous, ou c’est nous. Nous n’allons pas nous arrêter», ont scandé les manifestants, tandis que sur des pancartes, on pouvait lire: «Nous n’allons pas nous soumettre.»

Investi jeudi, Abdelmadjid Tebboune a succédé à Abdelaziz Bouteflika, dont il fut ministre, puis brièvement premier ministre.

Abdelaziz Bouteflika a été contraint de démissionner en avril, après 20 ans de présidence, sous la pression du Hirak, le mouvement populaire inédit de contestation du régime,...

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