Thierry JAcolet
«Ce crime est un nouvel affront à l’action des défenseurs des droits de l’homme. Tout comme la réaction du gouvernement. Il y a beaucoup trop d’impunité et d’attaques au Honduras contre la liberté d’expression de la part des hauts fonctionnaires de l’Etat, du crime organisé, du trafic de drogue principalement.»
La journaliste Dina Meza plante le décor, deux semaines après l’assassinat de Berta Caceres, militante écologiste renommée, qui a alourdi la statistique macabre de son pays: 57 homicides par 100 000 habitants – près de 80 fois plus qu’en Suisse -, dans l’un des pays les plus violents au monde. Un pays à mi-chemin entre les producteurs de drogue sud-américains et les consommateurs du nord.
Pas d’électrochoc
Dirigeante du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH), défenseur des indigènes, Berta Caceres a payé de sa vie son combat contre la construction d’un barrage hydroélectrique sur...