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L’impunité gangrène le Honduras

Les indignés ont obtenu la création d’un organe international d’enquête pour lutter contre l’impunité et la corruption. L’assassinat d’une militante renommée remet en question la réelle détermination de l’Etat.

06 avr. 2016, 00:55
Lidia Marcela Zuniga Caseres, center,  daughter of slain environmentalist and indigenous leader Berta Caceres, leads the march to demand justice over the murder of her mother, in Tegucigalpa, Honduras, Friday, April 1, 2016. It has been almost one month since she was shot four times by gunmen who broke into her home. Caceres, who won the 2015 Goldman Environmental Prize pushing a grassroots campaign opposing a controversial dam project, had complained of death threats from police, the army and landownersí groups before she was slain. Banner says" Wake up Humanity, there is no more time". (AP Photo/Fernando Antonio) Honduras Environmentalist Killed

Thierry JAcolet

«Ce crime est un nouvel affront à l’action des défenseurs des droits de l’homme. Tout comme la réaction du gouvernement. Il y a beaucoup trop d’impunité et d’attaques au Honduras contre la liberté d’expression de la part des hauts fonctionnaires de l’Etat, du crime organisé, du trafic de drogue principalement.»

La journaliste Dina Meza plante le décor, deux semaines après l’assassinat de Berta Caceres, militante écologiste renommée, qui a alourdi la statistique macabre de son pays: 57 homicides par 100 000 habitants – près de 80 fois plus qu’en Suisse -, dans l’un des pays les plus violents au monde. Un pays à mi-chemin entre les producteurs de drogue sud-américains et les consommateurs du nord.

Pas d’électrochoc

Dirigeante du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH), défenseur des indigènes, Berta Caceres a payé de sa vie son combat contre la construction d’un barrage hydroélectrique sur...

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