A grands renforts de policiers lourdement armés, les Philippines ont fermé pour six mois, hier, l’île la plus courue de l’archipel. Victime du tourisme de masse, Boracay est devenue une «fosse septique», d’après les mots du président Rodrigo Duterte. Île paradisiaque aux eaux jadis cristallines, Boracay subit les contrecoups du surdéveloppement. Sa fermeture controversée doit permettre de nettoyer le site et de construire en particulier des unités de traitement des eaux usées. Boracay était dans les années 1980 un paradis pour routards. Actuellement, le béton illégal défigure le paysage, dans certains endroits, les vagues sont gluantes et remplies d’algues, tandis qu’on trouve ici et là des montagnes de détritus. ATS
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