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Ligue des Champions: dominé, l'Atlético de Madrid arrache une place en finale face au Bayern Munich

Donné favori de sa demi-finale face à l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich n'a pas pu confirmer ce statut sur son terrain. Dominés 1-0 en Espagne, les Allemands ont dû se contenter d'une victoire insuffisante 2-1 à l'Allianz Arena. Grâce à un but à l'extérieur de l'inévitable Griezmann, les Colchoneros seront en finale, le 28 mai prochain, à Cardiff. Pour un derby madrilène?

03 mai 2016, 22:12
Un but de l'inévitable Antoine Griezmann, très opportuniste comme toujours, suffit à qualifier l'Atlético Madrid pour la finale de la Ligue des Champions.

Pep Guardiola ne gagnera pas la Ligue des champions avec le Bayern Munich. Son équipe a été éliminée en demi-finale par l'Atletico Madrid, battu 2-1 en Bavière après son succès 1-0 à l'aller.

Sur coup franc, Xabi Alonso avait ouvert le score à la 31e. Le premier tournant du match s'est produit peu après avec l'échec de Müller sur penalty. Les visiteurs, sur leur première occasion, ont inscrit le fameux but à l'extérieur grâce à Griezmann (54e). Mais à la 74e, le Bayern reprenait espoir avec le 2-1 signé Lewandowski, après une parfaite remise de Vidal.

La tension montait au fil des minutes dans une fin de match qui mettait les nerfs des supporters des deux équipes à rude contribution, comme quand Neuer sauvait sur un penalty de Torres (84e) ou sur une frappe d'Alaba (88e) sur laquelle Oblak réalisait un miracle.

C'est la troisième année consécutive que le Bayern échoue à ce stade de la compétition, et à chaque fois contre un club de la Liga. C'est donc une grosse déception pour les Allemands, même s'ils étaient bien conscients que les Colchoneros constituaient un adversaire très difficile à manier.

Pour sa troisième finale après 1974 et 2014, l'Atletico - qui a perdu les deux premières - retrouvera soit son rival local Real Madrid, soit Manchester City. Après le 0-0 du match aller, le Real fait figure de favori: on pourrait donc avoir la même finale qu'il y a deux ans.

Bunker

Même avec "seulement" un but de déficit après le match aller, le Bayern n'affichait pas une confiance démesurée avant de partir à l'assaut du bunker madrilène. Pour deux raisons: d'une part, jamais encore cette saison l'Atletico n'avait perdu par deux buts d'écart. Sa dernière défaite sur une marge supérieure à un but datait même de février 2015. De l'autre, la bagatelle de 30 blanchissages réussis par Jan Oblak et ses collègues - dont une série en cours de six matches - donnait une idée très précise de l'ampleur de la tâche qui attendait les Bavarois.

De fait, il fallait attendre une vingtaine de minutes pour que le Bayern parvienne à traduire sa domination en des actions dangereuses. Les hommes de Guardiola maîtrisaient le jeu comme prévu contre des visiteurs qui leur abandonnaient l'initiative. Un essai de Lewandowski (20e), un autre de Ribéry (23e) puis une frappe en force de Lahm (27e) montraient que les Allemands montaient en puissance.

 

Xabi Alonso ouvre le coffre

Le coffre-fort espagnol cédait à la 31e, sur un coup franc de Xabi Alonso, dévié hors de portée d'Oblak par Gimenez. Alonso fêtait ainsi par un but important son 112e match de Ligue des champions, une compétition qu'il a déjà gagnée avec Liverpool en 2005 et le Real Madrid en 2014.

Malheureux sur le but, Gimenez concédait un penalty peu après, pour avoir ceinturé Javi Martinez. Mais Oblak réalisait un superbe arrêt sur la tentative de Müller (34e), maintenant son équipe dans le match.

Griezmann décisif

Diego Simeone décidait de prendre un peu plus de risques à la reprise, avec l'entrée de Carrasco et un changement tactique, le 4-4-2 se transformant en 4-1-4-1. Cela payait rapidement: à la 54e, sur un contre fulgurant plein axe après une erreur d'Alaba, Torres lançait Griezmann à la limite du hors-jeu, et le Français ne manquait pas l'occasion d'égaliser (54e) avec son 31e but de la saison.

Avec le matelas confortable du but inscrit à l'extérieur, l'Atletico se retrouvait sur la voie royale. Les Munichois n'ont cependant pas abandonné, ce n'est pas dans leurs gênes. Et la réussite de Lewandowski leur permettait à nouveau d'entrevoir la qualification. Le dernier quart d'heure était donc très tendu, mais il n'y allait pas avoir de happy end pour le Bayern.

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