Dès sa séance constitutive, hier, à Berlin, la nouvelle chambre basse du Parlement allemand a montré que rien ne ressemblerait à la précédente législature, quatre années pendant lesquelles la vie parlementaire a été étouffée par une coalition «mastodonte» (80% des députés élus).
Ce n’est pas étonnant, puisque le plus gros Bundestag de tous les temps, avec 709 députés, compte deux partis de plus. A savoir, à côté de l’union conservatrice CDU-CSU (246), du Parti social-démocrate (SPD, 153), des écologistes de Bündnis 90 - Die Grünen (67) et de la gauche radicale de Die Linke (69), le retour du Parti libéral (FDP, 80) et l’entrée de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD, 92).
Tension renforcée
Concrètement, avec la fin de la «grande coalition» (CDU-SPD), le passage des sociaux-démocrates dans l’opposition et la présence d’un parti nationaliste conservateur pour la première fois depuis 1961, la tension entre la gauche et la droite est plus...