Les talibans avaient promis de mener des attaques pour perturber l'élection présidentielle afghane. Jeudi soir, ils ont tenu leur parole en tuant au moins neuf personnes dans un hôtel bondé de Kaboul, où logent des observateurs électoraux, des personnalités politiques et des journalistes étrangers.
Quatre jeunes hommes ont ouvert le feu dans la salle de restaurant de l'hôtel Serena dans la soirée, alors que les clients célébraient le Nouvel An perse. Parmi les morts, au moins quatre étrangers et cinq Afghans, dont le journaliste de l'Agence France-Presse Ahmad Sardar, sa femme et deux de ses enfants. Son fils est à l'hôpital, dans un état critique.
Alors que les autorités tentent de comprendre comment les assaillants ont fait pénétrer six pistolets dans l'hôtel jugé le plus sûr de la capitale, la communauté expatriée de Kaboul est sur le qui-vive. L'attentat s'inscrit dans une vague de violence visant les civils étrangers. Le...