Rome Frédérique DUpont
A peine installé au pouvoir, en février 2014, le jeune président du Conseil Matteo Renzi avait juré de pourfendre les corrompus et les organisations mafieuses. «Le gouvernement des politiciens honnêtes», promettait le Florentin, va changer la face de l’Italie et la physionomie de sa classe politique. Depuis, deux ans ont passé et la multiplication des scandales lamine progressivement l’image réformiste du gouvernement d’unité nationale.
Car les affaires agitent en permanence l’actualité. En janvier dernier, devant la colère de milliers de petits épargnants dont les économies de toute une vie avaient fondu comme neige au soleil, il a fallu sauver trois banques régionales menacées de faillite. Une sale affaire impliquant Maria Elena Boschi, importante ministre des Réformes constitutionnelles et des relations avec le Parlement.
Numéro deux de l’exécutif et conseillère particulière de Matteo Renzi, cette jeune avocate de 35 ans est accusée de conflit d’intérêts pour...