Le premier ministre grec, Lucas Papademos, a souligné hier devant le parlement que la Grèce menait une "négociation complexe" avec ses créanciers privés sur son désendettement, axée notamment sur la base légale qui régira les accords pour l'échange prévu des obligations du pays. "Cette négociation est une procédure complexe" , a souligné l'ex-banquier central, répondant au parlement à une question de l'opposition de gauche sur les pourparlers menés par Athènes avec l'Organisation internationale des banques (IIF) en vue de l'effacement de 100 milliards d'euros (123 milliards de francs) de sa dette au prix d'une décote estimée à 50% pour ses créanciers privés.
Confirmant des informations de presse, alimentant une bronca en Grèce contre un recul de souveraineté du pays au profit des marchés, il a indiqué que les créanciers privés demandaient "que les accords qui seront conclus soient régis par le droit anglo-saxon" . "Cette demande n'a pas été acceptée...