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Les pirates capturent deux nouveaux cargos

15 avr. 2009, 04:15

Les pirates somaliens ont capturé hier deux cargos et en ont attaqué un troisième. Des opérations qui démontrent que les récents raids français et américains n'ont pas entamé leur détermination à s'en prendre aux navires passant au large de la Somalie. Dans la nuit de lundi à hier, profitant d'un clair de lune exceptionnel, des pirates se sont rendus maîtres de l'«Irene-E.M.», un vraquier grec qui se rendait de Jordanie en Inde avec 22 marins philippins à bord, tous indemnes.

Le jour venu, d'autres pirates armés circulant à bord de trois ou quatre embarcations rapides ont pris le contrôle d'un navire marchand battant pavillon Togolais, le «Sea- Horse», à 143 km au large de la Somalie. Un peu plus tard, une dizaine de flibustiers à bord de trois embarcations ont tiré à l'arme automatique et au lance-roquettes sur un navire libérien, le «Safmarine-Asia», au large de la Corne de l'Afrique. Le navire a pu leur échapper.

Cette série de coups de main prouve clairement que les pirates n'ont pas été dissuadés par les opérations de sauvetage française et américaine intervenues ces derniers jours pour libérer leurs ressortissants pris en otages. Les forces spéciales américaines sont intervenues dimanche pour délivrer avec succès Richard Phillips, capitaine du cargo «Maersk-Alabama» qui s'était offert en otage pour épargner les membres de son équipage. Trois pirates ont été tués dans cette intervention. Deux jours plus tôt, des commandos de marine français avaient libéré quatre des cinq Français, dont un enfant, retenus en otages sur un voilier dans le golfe d'Aden. Le père de l'enfant a été tué dans cette action, de même que deux pirates, trois autres étant capturés.

Après leurs derniers coups de main, les pirates basés dans des anciens villages de pêcheurs étalés tout au long des côtes somaliennes détiennent une vingtaine de navires et près de 300 otages, dont ils négocient libération contre de fortes rançons.

En dépit d'une forte présence navale internationale dans cette partie de l'océan Indien, l'une des plus fréquentées du monde par les navires marchands, les spécialistes ne s'attendent pas à une baisse de ces activités lucratives de piraterie tant que la situation en Somalie même restera chaotique. /ats-afp-reuters

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