La liste des personnes éclaboussées par les Panama Papers s’allongeait hier, jetant la lumière sur les pratiques fiscales opaques de certains hommes politiques, sportifs, entrepreneurs... Des révélations qui ont même déclenché une crise politique en Islande.
Sous la pression d’importantes manifestations et sous la menace d’une motion de censure, le premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson va démissionner, a annoncé le vice-président de son parti. Selon ces documents, son épouse possède une société enregistrée au Panama qui détient des créances sur des banques ayant fait faillite et qui ont dû être renflouées par l’Etat.
C’est pour l’instant l’effet le plus marquant de ces vastes révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), qui a eu accès à plus de onze millions de documents du cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca.
Responsable de Transparency
Ce corpus met en lumière les pratiques financières et fiscales de tout un éventail de clients, du simple...