Sur fond de printemps arabe, les Marocains se rendent demain aux urnes pour élire un nouveau parlement, un scrutin test après des mois de revendications sociopolitiques. Les islamistes du Parti justice et développement (PJD) espèrent bien en sortir vainqueurs.
Quelques mois après une réforme constitutionnelle initiée par le roi Mohamed VI et massivement approuvée par référendum le 1er juillet, ces élections, auxquelles 13 millions de Marocains sont appelés à participer, vont permettre aux forces politiques - une trentaine de partis sont en lice - de mesurer enfin réellement leur poids respect...