Les gouvernements ont poursuivi la surveillance de masse

Deux ans après l'arrestation d'Edward Snowden, les gouvernements du monde entier ont poursuivi les mesures de surveillance de leurs citoyens, dénoncent Amnesty et Privacy International. Les deux organisations publient vendredi un rapport à ce propos.

05 juin 2015, 02:00
Pour Amnesty et Privacy international, les gouvernements ont poursuivi la surveillance de masse.

En Suisse, Amnesty n'apprécie pas la nouvelle loi sur le renseignement, débattue le 11 juin prochain au Conseil des Etats. Lors de cette session, les Chambres se pencheront également sur une révision de la loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication.

Les nouvelles mesures de surveillance prévues sont sévèrement critiquées par Amnesty et Privacy International dans un rapport publié vendredi.

"Grâce à Edward Snowden, des millions de personnes savent désormais que même leurs secrets les plus intimes ne sont plus à l'abri de l'espionnage gouvernemental", ajoutent les deux organisations dans un communiqué. Pour mémoire, Edward Snowden a révélé en 2013 les détails du programme américain de surveillance.

La surveillance des masses sans discrimination est une violation des droits humains, selon le communiqué. Pour les deux organisations, le temps est venu pour les gouvernements de réformer leurs programmes dans ce domaine.

Pour les aider dans cette tâche, Amnesty et Privacy International présentent un plan en sept points. Ils appelent les gouvernements à rétablir l'équilibre des pouvoirs dans le domaine de la surveillance.