"La scission au sein de l'armée syrienne ne sera pas décisive. Elle ne suffira pas à faire tomber le régime. Depuis vingt ans, la plupart des gens admis à l'Académie militaire sont membres du parti Baas. Ils resteront pour la plupart loyaux au régime." Dans son appartement de la banlieue parisienne, ce général à la retraite préfère rester anonyme. Il n'est pas membre de la confession alaouite, celle du régime de Bachar el-Assad, et s'apprête à regagner Damas. "À mon âge, je ne veux pas finir en prison" , justifie-t-il.
La peur d'une guerre civile
Depuis plusieurs jours, les déserteurs de l...