C’est cela, manier la carotte et le bâton. Bruxelles a replacé, hier, la question de l’élargissement de l’UE vers la région des Balkans occidentaux sur l’écran radar européen, en faisant miroiter à certains pays une adhésion à l’Union en 2025. Pour peu, toutefois, qu’ils surmontent d’ici-là des obstacles qui paraissent aujourd’hui infranchissables, en matière économique, de bon voisinage ou encore de respect de l’Etat de droit.
La Commission européenne a adopté une «nouvelle stratégie» vis-à-vis de la Serbie, du Monténégro, de la Bosnie-Herzégovine, de l’Ancienne république yougoslave de Macédoine, du Kosovo et de l’Albanie. Les leaders des Vingt-Huit en débattront le 17 mai avec leurs homologues des Balkans occidentaux, lors d’un sommet à Sofia, en Bulgarie.
Seuls le Monténégro et la Serbie ont engagé des négociations d’adhésion à l’UE. La Macédoine et l’Albanie n’ont jusqu’à présent obtenu que le statut de «candidates à l’adhésion», la Bosnie et le Kosovo...