Après que Berlin a levé le mois dernier ses objections, les 11 Etats concernés - Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Grèce, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Etats-Unis, Pologne et Israël - sont tombés d'accord pour mettre fin à une semi-confidentialité de plus de 60 ans pour ces 47 millions de documents.
Entreposées sur 27 km de linéaire. ces données n'étaient jusqu'ici consultables que dans un but «humanitaire», sur requête d'une ancienne victime. Nominatifs, ces documents issus de la scrupuleuse rigueur administrative de l'Etat nazi sont par conséquent sensibles. Certains mentionnent en effet l'homosexualité supposée de la victime ou bien précisent: «criminel professionnel». / afp-ats