C'est un procès hors norme qui s'est ouvert hier à Oslo. Il devrait durer dix semaines, à l'issue desquelles cinq juges auront à se prononcer, non pas sur la culpabilité de l'accusé, qui ne fait aucun doute, ni même sur des circonstances atténuantes, mais sur sa santé mentale. Anders Breivik, ce jeune homme blond de 33 ans au sourire impavide, était-il fou lorsque, le 22 juillet dernier, il a fait exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, puis tranquillement abattu 69 militants du Parti travailliste, des adolescents pour la plupart, rassemblés sur l'île d'Utoya, près de la capit...
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