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Le silence des politiques brésiliens face à la montée de la violence

Lors de la campagne présidentielle, les divers candidats ont évité d'évoquer les 50 000 homicides par an, un chiffre digne d'un pays en guerre.

06 oct. 2014, 00:01
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Deux détenus décapités dans une prison. Une mère de famille lynchée par une centaine de personnes convaincues, à tort, qu'elle séquestrait des enfants du voisinage. Un jeune danseur exécuté par la police dans une favela après avoir été confondu avec un narcotrafiquant. La propriétaire d'un restaurant abattue par deux motards à la sortie de sa banque. Un apprenti maçon torturé et exécuté dans un commissariat. Rivalisant d'horreur, ces épisodes ne constituent pourtant qu'une fraction des crimes commis au Brésil ces derniers mois.

Des chiffres choquants

Plus de 50 000 personnes ont été assassinées en 2012, soit 25 victimes pour 100 000 habitants, une proportion digne d'un pays en guerre. Selon l'ONU, cela représente 10% des meurtres commis dans le monde entier. Et la violence ne fait que s'exacerber, décimant une génération entière, surtout parmi les plus pauvres. Au cours des trente dernières années, le nombre de jeunes tués s'est envolé...

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