En une semaine, le scénario d'un "remake" en 2017 de l'élection présidentielle française de 2012 a été écrit. Dans les premiers rôles: Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui espèrent empêcher Marine Le Pen d'être au second tour.
L'actuel président est désormais quasiment assuré de pouvoir se représenter dans deux ans sans passer par une primaire socialiste qui risquait de tourner à la foire d'empoigne.
La motion "loyaliste" du premier secrétaire du PS a obtenu 60% des voix des militants le 21 mai et a été rejointe par celle de Karine Berger (9,5%), permettant à Jean-Christophe Cambadélis d'obtenir un score très confortable (70,1%) jeudi pour son élection. Ces deux motions ne prônent pas la tenue d'une primaire socialiste, contrairement à celle des "frondeurs".
Le Parti socialiste, qui tiendra congrès à Poitiers de vendredi à dimanche, ne devrait pas connaître à cette occasion les déchirements publics dont il est coutumier.