Le chef du gouvernement espagnol sortant, le conservateur Mariano Rajoy, a annoncé hier des négociations avec les autres partis pour débloquer la paralysie politique de l’Espagne, renforcé par sa victoire aux législatives. Dimanche, son Parti populaire (PP) a progressé, en obtenant 137 sièges de députés sur 350, soit 14 de plus que lors du dernier scrutin de décembre, mais reste sans majorité absolue.
Ses trois principaux adversaires ont, au contraire, tous perdu des plumes. Le Parti socialiste (PSOE), avec 22,6% des suffrages, reste la deuxième formation d’Espagne, mais avec cinq sièges de moins qu’en décembre. La coalition de gauche radicale Unidos Podemos a reculé de plus d’un million de voix, à 21,1% et 71 sièges. Quant au parti libéral Ciudadanos, il perd huit sièges au profit du PP. L’analyse de Jean-Jacques Kourliandsky, politologue, spécialiste du monde ibérique à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) à Paris.
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