Le président polonais Andrzej Duda a surpris tout le monde, à commencer par les membres de son propre parti, en mettant, lundi, son veto à deux des trois lois proposées par les conservateurs pour réformer en profondeur le système judiciaire. Des lois qui ont envenimé les divisions au sein du pays, provoqué des démonstrations importantes, et qui pourraient aujourd’hui sonner le glas de l’union de la majorité.
La raison de ces réformes, invoquée par le parti conservateur, le bien nommé Droit et justice (PiS), est la lutte contre la corruption et la fin des juges compromis durant l’époque communis...