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Le président polonais freine la fuite en avant de son parti

Andrzej Duda a mis son veto à deux lois sur la justice dénoncées par l’Union européenne que soutenaient ses amis conservateurs.

26 juil. 2017, 00:14
epa06106454 Polish President Andrzej Duda during a press conference in the Presidential Palace in Warsaw, Poland, 24 July 2017. President Duda said in a statement that he will veto Supreme Court and National Judiciary Council bills. Large protests have been held across Poland in the past week over rules passed 20 July by the ruling party that would limit the independence of the judiciary.  EPA/Pawel Supernak POLAND OUT POLAND POLITICS JUDICARY SYSTEM

Le président polonais Andrzej Duda a surpris tout le monde, à commencer par les membres de son propre parti, en mettant, lundi, son veto à deux des trois lois proposées par les conservateurs pour réformer en profondeur le système judiciaire. Des lois qui ont envenimé les divisions au sein du pays, provoqué des démonstrations importantes, et qui pourraient aujourd’hui sonner le glas de l’union de la majorité.

La raison de ces réformes, invoquée par le parti conservateur, le bien nommé Droit et justice (PiS), est la lutte contre la corruption et la fin des juges compromis durant l’époque communiste. Presque trente ans après la chute de ce système, les conservateurs continuent une chasse aux sorcières et accusent le communisme de tous les maux de la société polonaise contemporaine. Pour justifier son choix, Andrzej Duda a indiqué que jamais en Pologne le procureur général n’a eu un pouvoir aussi important et...

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