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Le Premier ministre syrien a rejoint l'opposition

Le Premier ministre syrien, Riad Hijab, qui a fait défection a annoncé avoir rejoint l'opposition, selon son porte-parole.

06 août 2012, 13:30
Riad Hijab face à Bachar

Le Premier ministre syrien, Riad Hijab, qui a fait défection a annoncé avoir rejoint l'opposition, a déclaré lundi son porte-parole sur la télévision Al-Jazeera du Qatar.

M. Hijab a pris sa décision de faire défection en raison des "crimes de guerre et de génocide" en Syrie, a affirmé ce porte-parole Mohamed Otri, qui intervenait en direct d'Amman, affirmant que le Premier ministre syrien se trouve en "lieu sûr" avec sa famille.

La défection de M. Hijab a été annoncée par Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a simplement déclaré: "Il a fait défection".

De son côté, la télévision d'Etat syrienne a indiqué dans un bandeau que "Riad Hijab a été démis de ses fonctions de Premier ministre", et que Omar Ghalawanji, vice-Premier ministre et ministre de l'Administration locale, avait été désigné pour "expédier temporairement les affaires courantes".

Dans le communiqué lu en son nom par M. Otri, le Premier ministre syrien a déclaré: "J'annonce ma défection du régime meurtrier et terroriste et pour rejoindre les rangs de l'opposition dont je deviens l'un des soldats".

En Jordanie ?

Il a affirmé en préambule que la Syrie passait par des "circonstances terribles marquées par les pires crimes de guerre, de génocide contre un peuple sans armes".

Selon M. Otri, le Premier ministre syrien a fait défection avec dix de ses proches et les membres de leurs familles qui se trouvent tous en "lieu sûr". Selon Al-Jazeera, M. Riad a trouvé refuge en Jordanie.

Le chef du Conseil national syrien, la principale coalition de l'opposition, a aussitôt salué la défection du Premier ministre, y voyant un signe du "désagrégation" du régime.

"Nous saluons la défection de Riad Hijab et toutes les autres défections parmi les responsables civils ou militaires", a déclaré Abdel Basset Sayda à l'AFP par téléphone. "Cette défection signifie que le régime se désagrège. C'est le début de la fin", a-t-il ajouté.

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