Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le pape veut mâcher des feuilles de coca en Bolivie

Lors de sa prochaine visite en Bolivie, le pape François souhaite déguster des feuilles de coca, principale composante de la cocaïne.

29 juin 2015, 07:23
Pope Francis holds the pastoral staff as he celebrates an Armenian-Rite Mass to commemorate the 100th anniversary of the Armenian Genocide, in St. Peter's Basilica, at the Vatican Sunday, April 12, 2015. Historians estimate that up to 1.5 million Armenians were killed by Ottoman Turks around the time of World War I, an event widely viewed by genocide scholars as the first genocide of the 20th century. Turkey however denies that the deaths constituted genocide, saying the toll has been inflated, and that those killed were victims of civil war and unrest. (AP Photo/Gregorio Borgia)

Le pape François a informé le gouvernement de Bolivie qu'il souhaitait mâcher des feuilles de coca lors de sa visite prévue du 8 au 10 juillet dans le pays, a déclaré dimanche le ministre bolivien de la culture. La feuille de coca est la principale composante de la cocaïne.

Le souverain pontife a employé le mot "acullicar", qui signifie mâcher en langue quechua, plutôt que de consommer de la coca en infusion, comme le font les touristes pour combattre le mal des montagnes lorsqu'ils séjournent à La Paz, a précisé le ministre.

Située à 3650 mètres d'altitude, La Paz est la capitale la plus élevée au monde. Ses habitants mâchent des feuilles de coca depuis des siècles pour compenser les effets de l'altitude.

Consommation autorisée

Bien qu'entrant dans la fabrication de la cocaïne, la feuille de coca à l'état brut est autorisée à la consommation et est considérée comme une plante sacrée. Le président Evo Morales lui-même soutient son utilisation sous cette forme.

La feuille de coca est également consommée dans son état naturel dans certaines provinces du nord de l'Argentine, pays natal du pape Jorge Mario Bergoglio.

La Bolivie est le troisième producteur mondial de coca et de cocaïne, après le Pérou et la Colombie. Elle compte quelque 25'300 hectares de plantations de cocas, selon des chiffres de l'ONU, alors qu'une loi datant des années 1980 n'autorisait des plantations que sur 12'000 hectares au maximum pour une utilisation légale de ses feuilles.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias