Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le Palais royal figurait sur la liste de l'extrémiste norvégien

Anders Behring Breivik, auteur des attaques du 22 juillet qui ont fait 77 morts en Norvège, projetait aussi de s'en prendre au Palais royal et à d'autres institutions du pays, comme le siège du parti travailliste au pouvoir, selon la presse locale.

30 juil. 2011, 15:28

En raison de sa valeur symbolique, le Palais était au nombre des cibles de Behring Breivik, a rapporté aujourd'hui le tabloïde Verdens Gang (VG). Le parti travailliste était selon lui coupable d'oeuvrer pour la société multiculturelle qu'il honnit.

Interrogée par l'AFP, la police n'a pas souhaité confirmer ces informations. «Je ne souhaite pas commenter le nombre ou la nature des cibles qu'il avait en tête. Il s'agit de cibles évidentes pour un terroriste et l'idée était de frapper le gouvernement», a de son côté dit le procureur Paal-Fredrik Hjort Kraby à VG.

«Pendant son interrogatoire, il a dit qu'il projetait de s'en prendre à d'autres cibles mais que, le 22 juillet, il n'avait que le siège du gouvernement et Utoeya», l'île où les jeunes travaillistes étaient réunis en université d'été, a-t-il souligné.

Cité dans la presse hier, l'avocat de Behring Breivik avait déjà tenu des propos allant dans ce sens. «Il a eu plusieurs projets d'ampleur différente ce vendredi-là», avait déclaré Geir Lippestad au quotidien Aftenposten. «Des choses se sont produites ce jour-là, sur lesquelles je ne veux pas revenir, qui ont fait que les choses se sont déroulées différemment de ce qu'il avait prévu».

Selon le tabloïde, qui ne révèle pas ses sources, les enquêteurs estiment que Behring Breivik avait eu des difficultés à fabriquer des explosifs, au-delà de la bombe qu'il reconnaît avoir fait détoner dans le quartier des ministères en plein coeur d'Oslo.

Sécurité assurée
La police, de son côté, dit avoir renforcé la sécurité autour des principales institutions. «Nous avons pour règle de ne pas détailler les mesures mises en place mais la sécurité des institutions est assurée», a déclaré une porte-parole.

Les forces de l'ordre ont inspecté une dizaine de cibles potentielles après les attaques de vendredi mais rien de suspect n'a été repéré, a indiqué un responsable de la police, Johan Frederiksen, lors d'un point de presse hier.

Dans un rapport publié hier soir, le service de renseignement de la police norvégienne, le PST, a jugé qu'il n'y avait pas de raison d'élever le niveau de menaces en Norvège, en raison du caractère «unique» des attaques du 22 juillet. «Selon toute vraisemblance, l'auteur a planifié et mené les actions sans soutien», souligne-t-il. /ats

Votre publicité ici avec IMPACT_medias