Plus de huit millions de Cubains sont appelés, demain, à se prononcer sur leur nouvelle Constitution, un référendum qui a valeur de test pour le régime dirigé par Miguel Diaz-Canel. Un texte qui n’abandonne pas le socialisme officiel, mais qui acte des transformations économiques de l’après-castrisme, faisant souffler un vent chinois sur l’île.
A l’heure de la crise vénézuélienne, l’isolement économique et politique de la grande île des Caraïbes est aujourd’hui plus patent que jamais. Telle est, notamment, l’analyse de la politologue Janette Habel, spécialiste de Cuba, maître de conférences à l’Institut des hautes études d’Amérique latine, à l’Université Paris 3.
La nouvelle Constitution cubaine entérine le système du parti unique, mais aussi une ouverture économique. Quels changements majeurs pour la vie des Cubains?
Plusieurs changements conséquents ont été introduits sur le plan économique. Le premier réside dans la définition précise de la propriété. Différentes formes de propriété sont...