L’important, c’est de participer. L’esprit olympique règne parmi les 184 parties (183 pays et l’UE) engagées dans la course à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Trop peu d’efforts sont consentis pour sortir vainqueur de l’urgence climatique. Quatre ans après l’Accord de Paris, la concentration des émissions mondiales de CO2 a encore battu un record, en 2018, à 407,8 parties par million (ppm), a annoncé l’ONU cette semaine.
Avec les ambitions affichées à ce jour par les Etats, c’est une hausse de température à la surface de la planète garantie de 3,2°C d’ici 2100. Bien au-...