«L'aide internationale à notre peuple est un devoir humanitaire car le peuple palestinien vit toujours sous occupation israélienne. Cette aide ne doit donc pas être assortie de conditions injustes», a dit le chef de file du Hamas, Ismaël Haniyeh.
Réuni lundi à Londres, des représentants des Etats-Unis, de Russie, de l'ONU et de l'Union européenne ont conditionné la poursuite des aides à l'Autorité palestinienne au rejet par le Hamas de la violence, à la reconnaissance d'Israël et au respect de la Feuille de route.
Ils ont accordé un délai de deux à trois mois au Hamas en acceptant de financer l'Autorité palestinienne jusqu'à la formation d'un gouvernement palestinien.
«Nous rappelons à la communauté internationale que le Hamas est venu au pouvoir par la voie d'élections honnêtes et non par les armes ou un coup d'Etat militaire. La communauté internationale doit respecter les résultats de la démocratie et s'y adapter», a dit Ismaël Haniyeh.
Le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal a affirmé que son mouvement ne céderait pas au «chantage» de l'UE ou des Etats-Unis et «n'abandonnerait pas ses principes et sa lutte». De son côté, Israël a fait savoir qu'il allait suspendre le reversement des taxes et droits de douanes qu'il perçoit au nom de l'Autorité palestinienne. / ats-afp-reuters