Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont entamé sans round d’observation, hier soir, devant des millions de téléspectateurs, leur duel très attendu d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle française, dernière occasion majeure de rallier indécis et abstentionnistes à quatre jours du vote. Le débat a commencé tambour battant, de manière très offensive et même très virulente.
Pour cette première pour le FN – en 2002, Jacques Chirac avait refusé de débattre avec Jean-Marie Le Pen –, c’est la candidate frontiste qui a ouvert les feux par une attaque frontale contre son adversaire du soir. «Emmanuel Macron est le candidat de la mondialisation sauvage, de l’ubérisation, de la précarisation, du communautarisme, de la guerre de tous contre tous», «tout cela piloté par François Hollande», a lancé Marine Le Pen, sourire aux lèvres.
Elle a également estimé dans son introduction que «les Français ont aussi pu voir le vrai Macron dans ce second tour:...