Alors que l’économie népalaise, très affaiblie par le tremblement de terre, peine à se remettre sur les rails, la transition démocratique a repris à Katmandou.
Mais cet Etat multiethnique extrêmement pauvre et très dépendant de l’Inde est frappé par une nouvelle catastrophe. Les nationalistes hindous en poste à New Delhi exercent une pression énorme sur leur petit voisin himalayen pour influer dans la transition démocratique, au profit de certaines populations culturellement et géographiquement proches de l’Inde.
Prétextant de l’agitation sur sa frontière, le gouvernement Modi exerce «un blocus qui ne dit pas son nom», empêchant la livraison de matières premières au Népal, dénonce Prakash Khadka.
Ce militant, ingénieur agronome et sociologue trentenaire, est employé de Caritas à Katmandou. Mais c’est pour le compte d’une coalition d’ONG qu’il a contribué à établir un rapport sur les droits de l’homme, se rendant dans toutes les régions du pays.
De passage en Suisse...