Le procès du président brésilien Michel Temer s’est ouvert hier devant le Tribunal supérieur électoral (TSE). Il pourrait l’écarter du pouvoir en raison d’irrégularités présumées dans les comptes de la campagne électorale de 2014.
Ce jugement porte sur des accusations de financement illégal de la campagne de cette élection, qui a reconduit au pouvoir la présidente de gauche Dilma Rousseff. Michel Temer, son vice-président, l’avait remplacée il y a un an après sa destitution pour maquillage des comptes publics.
La décision finale, qui pourrait tomber aujourd’hui, doit être prise de façon collégiale à la majorité des sept juges qui composent le TSE. La procédure peut toutefois encore être prolongée de plusieurs semaines si l’un d’eux demande à suspendre les débats pour réexaminer les preuves. Le rapporteur Herman Benjamin, premier à voter, a reporté à hier matin l’annonce de sa décision. Ce qui pourrait donner le ton de ce jugement à...