L’entreprise Lafarge SA a été mise en examen, hier, par la justice française, pour «complicité de crimes contre l’humanité», après avoir été accusée d’avoir financé des groupes djihadistes dont l’organisation Etat islamique en Syrie.
La holding, actionnaire majoritaire de la filiale syrienne Lafarge Cement Syria, est également poursuivie pour «financement d’une entreprise terroriste» et «mise en danger de la vie» des anciens salariés de l’usine de Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Pour l’entreprise, cette mise en examen signifie qu’elle est placée sous contrôle judiciaire, avec une caution fi...