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La Turquie «restera le temps qu'il faut»

01 mars 2008, 12:00

La pression américaine sur Ankara est encore montée d'un cran hier, George Bush appelant la Turquie à mettre fin «le plus vite possible» à son offensive contre le PKK dans le nord de l'Irak. Mais les dirigeants turcs ont refusé de fixer des échéances pour un retour. «Les Turcs doivent agir, agir rapidement, atteindre leur objectif et partir», a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse.

Ces propos font écho à ceux tenus dans la matinée à Ankara par le secrétaire à la défense Robert Gates, qui a lui aussi demandé à plusieurs reprises mercredi et jeudi à Ankara un retrait rapide de l'armée turque du nord de l'Irak, où elle se trouve depuis une semaine.

Mais, lors d'une conférence de presse commune avec Robert Gates, le ministre turc de la défense Vecdi Gönül a déclaré hier que «la Turquie restera dans le nord de l'Irak le temps qu'il faut».

Dans l'avion qui le ramenait aux Etats-Unis, Robert Gates a toutefois indiqué que les dirigeants turcs avaient compris le message américain qu'il fallait rapidement conclure leur offensive, même si «la question d'une date (de retrait) n'a pas été spécifiquement évoquée».

De violents combats ont encore opposé jeudi troupes turques et rebelles du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) à Zap. Cette localité en territoire irakien, aux confins du sud-est anatolien turc, est un camp d'entraînement et une des principales bases d'où le PKK lance des attaques en territoire turc. Washington, qui fournit depuis plusieurs mois des renseignements en temps réel sur les rebelles dans le nord de l'Irak, s'inquiète de l'éventualité d'un conflit entre ses deux alliés régionaux, les Turcs et les Kurdes d'Irak, en cas d'enlisement de l'opération turque. /ats-afp-reuters

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