La Turquie est entrée hier en période de turbulences au lendemain du cuisant revers essuyé aux élections législatives par le parti du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier voit s'estomper ses ambitions de présidentialisation des institutions.
Au terme d'un scrutin transformé en plébiscite autour de son fondateur, son Parti de la justice et du développement (AKP) a perdu dimanche la majorité absolue qu'il détenait depuis treize ans au parlement. Cette issue le contraint pour la première fois à former un gouvernement de coalition ou minoritaire.
Dès hier matin, les march...