C’est dans un contexte particulièrement pesant qu’a eu lieu, hier, le vote en première lecture de la loi antiterroriste à l’Assemblée nationale française. Dans l’après-midi, une minute de silence a été observée dans l’hémicycle, en mémoire des victimes des attaques de Las Vegas et de Marseille. Dimanche, deux jeunes filles avaient été poignardées à mort à la gare Saint-Charles, à Marseille. L’assaillant, qui a été abattu, avait crié «Allah akbar» au moment de son geste. L’enquête devrait en révéler davantage sur les motivations exactes de l’auteur de l’attaque, qui a été revendiquée par le groupe Etat islamique.
Une tragédie qui a a bien sûr pesé sur le vote, alors que le texte présenté par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a pour vocation, selon le gouvernement, de «renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme» et «d’organiser une sortie maîtrisée de l’état d’urgence».