Les liens entre ces événements sont «de plus en plus évidents», a déclaré le chef de la section antiterroriste de Scotland Yard, Peter Clarke.
Le premier ministre Gordon Brown avait auparavant laissé entendre que ces trois attentats manqués portaient la marque d'al-Qaïda. «Le Royaume-Uni ne se laissera pas intimider», a-t-il ajouté. Une nouvelle réunion de la cellule de crise gouvernementale Cobra a eu lieu hier, la quatrième depuis vendredi. L'occasion pour la ministre de l'Intérieur, Jacqui Smith, de rappeler aux Britanniques qu'ils devaient rester «vigilants».
Jacqui Smith s'est refusé à confirmer des informations de la chaîne de TV Sky News, selon lesquelles deux personnes arrêtées pendant la nuit dans le Cheshire (nord-ouest) seraient les deux conducteurs des Mercedes piégées découvertes vendredi à Londres. Les deux véhicules étaient stationnés près de Piccadilly Circle, un quartier très fréquenté. A l'intérieur se trouvaient des dizaines de litres d'essence, des bonbonnes de gaz et un grand nombre de clous.
L'enquête, la plus importante depuis les attentats du 7 juillet 2005, mobilise des centaines de policiers dans tout le pays. Deux personnes, un homme de 26 ans et une femme de 27 ans, ont été arrêtées dans la nuit de samedi à hier dans le Cheshire. Selon la police, elles seraient liées à la fois à l'attaque de Glasgow et aux attentats manqués de Londres.
Les deux auteurs de l'attentat de Glasgow, qui avaient déclenché samedi un violent incendie en précipitant leur Jeep Cherokee contre les portes du principal terminal, ont, eux, été arrêtés sur place.
L'un d'eux, grièvement brûlé, a été hospitalisé dans un état critique au Royal Alexandra Hospital de Paisley, près de Glasgow. Sur le parking de ce même hôpital, la police a fait exploser sous contrôle une voiture, hier en fin d'après-midi.
Le véhicule serait lié à l'attaque contre l'aéroport, a indiqué la police, précisant qu'il n'y avait «pour le moment aucune indication» que la voiture contenait des explosifs. / ats-afp-reuters