«Si M. Kerviel sollicite la grâce présidentielle, sa demande sera examinée selon la procédure habituelle, c'est-à-dire après une instruction et un avis de la Chancellerie», a dit l'Elysée. «Toute autre demande d'aménagement de sa peine doit être présentée à l'autorité judiciaire conformément à la loi», a encore ajouté la présidence.
M. Hollande, interrogé samedi pendant sa conférence de presse sur la sécurité au Nigeria sur l'appel que lui a lancé Jérôme Kerviel, a refusé de répondre, faute d'avoir «les éléments» et ne jugeant pas «l'occasion propice».
«Je ne vais pas vous répondre à cette question, n'ayant pas les éléments et (ce n'est) pas l'occasion propice», a déclaré le chef de l'Etat français.
L'ex-trader de la Société générale, Jérôme Kerviel, a annoncé samedi à la frontière italienne qu'il ne rentrerait pas en France tant que François Hollande n'aurait pas répondu à sa demande d'immunité en faveur de possibles témoins dans le dossier l'opposant à son ancienne banque.