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La détresse des réfugiés de Falloujah

Tandis que les hommes sont suspectés d’avoir été avec Daech, femmes et enfants s’entassent dans un camp improvisé après avoir fui l’Etat Islamique.

22 juin 2016, 01:03

ENVOYÉ SPÉCIAL À AMIRIYA Falloujah

GEORGES MALBRUNOT

Sous un hangar battu par le vent du désert, Kisma allaite son bébé. Il fait 45 °C et Abdelrahmane n’a que vingt-cinq jours. Dans le camp d’Amiriya Falloujah, où s’entassent des milliers de civils qui ont pu fuir les combats de Falloujah, à une trentaine de kilomètres plus au nord, le nouveau-né ne cesse de pleurer. «Il a vu le jour à Falloujah», confie sa mère, la tête enveloppée dans un voile noir. «J’ai eu une césarienne qui a été faite par une Française, une vraie Française même si elle s’appelait Fatima. Elle était accompagnée d’une Marocaine, toutes les deux travaillaient avec Daech à l’hôpital. Et regardez aujourd’hui notre situation», se lamente Kisma.

La famille habitait le quartier Sabaa Nissan du centre-ville. Lorsqu’il a été repris à Daech jeudi par l’armée irakienne, elle a pu quitter l’enfer de Falloujah. Plus de...

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