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La coalition anti-Etat islamique perd de l’envergure

Au terme d’un marathon diplomatique, le président français, François Hollande n’a obtenu que des promesses de coopération.

28 nov. 2015, 01:36
epa04966911 A handout picture dated 03 October 2015 made available on the official website of the Russian Defence Ministry on 06 October 2015 shows two Russian SU-25  strike fighters taking off from the Syrian Hmeymim airbase, outside Latakia, Syria. Russian warplanes involved in carrying out airstrikes against what Russia says terrorist Islamic State (ISIS or IS) facilities is deployed at the Hmeymim airbase.  EPA/RUSSIAN DEFENCE MINISTRY PRESS SERVICE/HANDOUT  HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES SYRIA RUSSIA AIR STRIKES

François Hollande voulait profiter de l’effet amplificateur donné à la parole française par les attentats de Paris pour entraîner le monde dans une grande coalition anti-Etat islamique. Mais le projet n’a pas résisté longtemps à la réalité des rapports de force.

De Washington à Moscou, en passant par Londres et Berlin, le président français a surtout récolté des promesses. «Ce n’est pas parce que nous avons eu 130 morts que nous allions pouvoir bâtir une coalition! Ceux qui dirigent les coalitions sont ceux qui sont militairement présents sur le terrain. Or, en Syrie et en Irak, la France est de ce point de vue un acteur mineur, qui agit seulement à la marge», dit un diplomate européen.

Depuis le début de l’intervention de la coalition, la France a effectué 300 frappes, 4% seulement du total des bombardements, dont une dizaine seulement en Syrie, où elle opère depuis septembre. «Nous étions...

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