"L'Ukraine est morte le 2 mai. C'est fini. Je ne veux plus vivre avec eux (réd: les Ukrainiens) . Ils nous massacrent", s'écrie Viktoria, le visage rouge d'émotion. Elle est venue avec environ 2000 habitants de Kramatorsk rendre un dernier hommage à Ioulia Izotova, une infirmière de 21 ans tuée samedi sur une barricade des rebelles prorusses. Son cercueil est exposé devant l'hôtel de ville, juste à côté d'une barrière installée pour défendre le bâtiment contre un éventuel assaut des forces loyales à Kiev. Sur la barricade de planches et de pneus, auprès du cercueil, des fleurs et couronnes, ...
Réservé aux abonnés
6