L'impression qu'elles venaient de remporter un match! Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, mardi soir, sous les fenêtres de l'Assemblée nationale constituante (ANC), à Tunis, pour, six mois après l'assassinat de Chokri Belaïd et douze jours après celui de Mohammed Brahmi, demander la dissolution de cette même Assemblée et la chute du gouvernement.
Si ces deux requêtes semblent encore loin d'aboutir, l'ambiance aurait pu laisser penser que citoyens, militants de la société civile ou de l'opposition réunis mardi soir avaient gagné. Des chants, plutôt enjoués d'ailleurs, ét...