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L'intégralité de la si complexe palette des sentiments humains LA CRITIQUE DE... "DON CARLO"

30 avr. 2012, 00:01
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Le théâtre du Passage accueillait ce week-end un drame d'envergure avec Don Carlo de Verdi. Passions humaines, haine, amour, intrigues, pouvoirs politiques et religieux se mêlent en un opéra riche et complexe.

Ramon Vargas dans le rôle-titre émerveille tout au long de l'opéra. Il ne faiblit jamais. Sa voix et son jeu d'acteur évoluent en fonction de la complexité du rôle, reflétant toute une palette de sentiments humains. Il sait être désespéré, tendre, enflammé.

Face à lui, Rubén Amoretti campe un roi d'Espagne glaçant. Son regard perçant, son port altier et sa façon puissante de se déplacer sur scène en font un personnage indispensable. Vocalement bouleversant, sa voix profonde de basse suit magistralement les colères du roi. Alejandro Meerapfel en Rodrigue complète élégamment le trio masculin.

Face à eux, les rôles féminins apparaissent un peu moins subtils. Joanna Paris en Elisabeth de Valois a une belle présence, mais son rôle...

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