«Il est pratiquement impossible d'entrer légalement en Italie avec l'actuelle législation», a déclaré le ministre de l'Emploi Paolo Ferrero.
«L'idée pourrait être que les immigrés qui avertissent les autorités de leur statut de travailleur clandestin se voient remettre un permis de séjour temporaire», a-t-il poursuivi.
Le gouvernement de Romano Prodi a promis d'abroger la plupart des réformes adoptées en la matière par son prédécesseur, notamment celles qui portent sur le renforcement des contrôles aux frontières, les centres de rétention et les procédures d'expulsion accélérées.
Paolo Ferrero s'est déjà attiré les foudres de l'opposition en proposant d'allouer les ressources des centres de rétention à d'autres postes de dépense. Il n'est toutefois pas allé jusqu'à prôner leur fermeture, que beaucoup réclament au sein de sa coalition.
«Le dernier gouvernement a dépensé cinq fois plus dans la répression que dans la prévention. Nous voulons inverser la tendance», a-t-il ajouté.
Le débat préalable au vote de confiance s'est ouvert lundi à la Chambre des députés, six semaines après la victoire de l'Union du centre-gauche aux législatives. Le vote lui-même, dernier obstacle sur la voie de l'investiture que Romano Prodi devrait franchir sans difficulté, est attendu aujourd'hui. / ats-reuters