Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L'homme providentiel de l'Italie

Malgré la cure d'austérité, ce technocrate distant mais pédagogue a su redonner à son pays une crédibilité en Europe. Les Italiens lui font confiance.

19 nov. 2012, 00:01
data_art_6573898.jpg

Un an après l'arrivée du "Professore" au Palais Chigi (le Matignon italien), le "montisme" prend racine dans la société italienne. Ce mélange de sobriété, de rigueur et d'éthique politique plaît, à en juger les derniers sondages qui créditent le président du Conseil d'un indice de popularité de 46%, malgré les sacrifices imposés aux Italiens. Ses projets de loi, de la réforme du droit du travail à la lutte contre la corruption, continuent d'être approuvés au Parlement avec des majorités confortables, bien qu'ils touchent directement aux intérêts vitaux et aux clientèles électorales des partis. "Je ne dirige aucun parti, mais je jouis d'un consensus bien plus large que les forces politiques qui me soutiennent", constate Mario Monti.

Pour le gourou des sondages Renato Mannheimer, "la personnalité de Mario Monti est un élément important de ce consensus. Les électeurs de centre gauche sont plus enclins à l'apprécier (58%) que ceux de centre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias