Un an après l'arrivée du "Professore" au Palais Chigi (le Matignon italien), le "montisme" prend racine dans la société italienne. Ce mélange de sobriété, de rigueur et d'éthique politique plaît, à en juger les derniers sondages qui créditent le président du Conseil d'un indice de popularité de 46%, malgré les sacrifices imposés aux Italiens. Ses projets de loi, de la réforme du droit du travail à la lutte contre la corruption, continuent d'être approuvés au Parlement avec des majorités confortables, bien qu'ils touchent directement aux intérêts vitaux et aux clientèles électorales des partis....
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L'homme providentiel de l'Italie
Malgré la cure d'austérité, ce technocrate distant mais pédagogue a su redonner à son pays une crédibilité en Europe. Les Italiens lui font confiance.

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