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L'Europe dénonce un «alarmisme excessif»

05 oct. 2010, 09:32

Les principaux pays européens ont maintenu hier leur dispositif d'alerte à un niveau élevé, dans un climat tendu après les mises en garde de Washington et de Tokyo sur les risques d'attentats. Pour ces pays toutefois, il s'agit d'un «alarmisme excessif», «il n'y a rien de nouveau».

Le Ministère nippon des affaires étrangères a mis en garde les Japonais voyageant ou établis en Europe contre de «possibles attaques terroristes», au lendemain d'une alerte similaire émise par les Etats-Unis. La tour Eiffel à Paris ou la gare centrale de Berlin figurent, parmi d'autres lieux très fréquentés en Europe, sur une liste de cibles de possibles attentats, obtenue par les services de renseignement occidentaux, selon la chaîne américaine Fox News. Sur cette liste qui aurait été communiquée par un «ressortissant germano-pakistanais interrogé à la base (militaire américaine) de Bagram, en Afghanistan», figurent également l'hôtel de luxe Adlon, près de la Porte de Brandebourg à Berlin, la tour de télévision de l'Alexanderplatz, également dans la capitale allemande, ainsi que la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Selon des informations diffusées par des médias anglo-saxons, les services de renseignement occidentaux ont mis au jour des projets d'attentats liés à al-Qaïda dans des grandes villes au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, sur le modèle des attaques de Bombay qui avaient fait 166 morts en 2008.

Ces informations n'ont pas été confirmées par les gouvernements concernés. En France, où les alertes à la bombe sans fondement se sont multipliées, les services de renseignement assuraient hier que «la menace est élevée depuis septembre», mais qu'ils «ne disposent pas d'éléments nouveaux» quant à une menace d'attentats. Le secrétaire d'Etat français au Tourisme, Hervé Novelli, a estimé hier qu'il fallait ne pas faire preuve «d'un alarmisme excessif». Même son de cloche à Berlin, où le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a déclaré qu'il n'y avait «aucune raison d'être alarmiste», soulignant qu'il n'y a «actuellement pas d'indications concrètes d'attentats imminents».

Interrogé sur les menaces concernant notamment la gare centrale de Berlin, Thomas de Maizière a répondu que «c'était déjà connu l'an dernier». En Italie, «il n'y a pas de signaux précis de risques ciblés» mais l'alerte «reste élevée», a déclaré le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni. /ats-afp

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