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L'Angleterre, royaume bâlois

Les Rhénans sont souvent à l'aise au Royaume-Uni, ils l'ont encore prouvé.

20 sept. 2013, 00:01
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L'image est pathétique. A Stamford Bridge, la pièce a pris fin 30 minutes plus tôt. Bâle tient son chef-d'oeuvre. Terry, De Bruyne et Azpilicueta, les trois étoiles que José Mourinho a laissées sur le banc, remontent sur le terrain. Entraînement spécifique! Ils se refilent les ballons dans un blues total. Et l'indifférence d'un stade abandonné au pas de course. Le "Special One" n'avait-il pas d'autres moyens de passer sa frustration? Terry - 12 millions par an - et ses deux collègues partagent ce gâteau amer avec une douzaine de smicards. Six hommes sur les tondeuses à gazon, six repiqueurs. Les jardiniers ont aussi le blues.

Sur la ligne de touche, les journalistes anglais n'auront même pas les miettes. Cech cache ses grandes oreilles derrière ses écouteurs, Luiz passe en ronchonnant à haute voix et Eto'o a le petit sourire triste. Désemparé. Désolé, boys, ce sera pour une autre fois...

Streller...

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