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Kenya: l'un des tueurs de l'université de Garissa était diplômé en droit

Les autorités kenyanes ont identifié l'un des auteurs du massacre de l'université de Garissa. Il s'agit d'une jeune Kényan, diplômé en droit et fils d'un politicien local. Il a été tué dans l'assaut tardif des forces spéciales.

05 avr. 2015, 14:52
148 personnes ont perdu la vie dans l'attaque du commando. L'un de ses membres a été identifié.

Un des membres du commando islamiste ayant attaqué jeudi l'université de Garissa, faisant 148 morts, a été identifié comme étant un jeune Kényan d'ethnie somali, diplômé de la faculté de droit de Nairobi, a annoncé dimanche le ministère kényan de l'Intérieur.

"L'un des quatre shebab qui ont attaqué l'université de Garissa (...) a été identifié comme Abdirahim Abdullahi", originaire de la région de Mandera, située dans l'extrême nord-est du Kenya, frontalière de la Somalie, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mwenda Njoka.

Abdirahim Abdullahi, tué dans l'assaut des forces de sécurité, "était diplômé de la Faculté de droit de Nairobi et décrit par quelqu'un qui le connaît bien comme un futur brillant juriste", a-t-il ajouté.

Porté disparu

Son père, un responsable local d'une circonscription du comté de Mandera, "avait signalé aux autorités que son fils avait disparu et qu'il soupçonnait le garçon de s'être rendu en Somalie", a poursuivi M. Njoka. Selon un proche, Abdullahi a disparu depuis 2013 et était soupçonné d'avoir rejoint la Somalie.

Les autorités kényanes tentent toujours d'identifier les trois autres corps des assaillants présumés retrouvés à l'issue de 16 heures de siège, durant lequel 142 étudiants ont été massacrés, trois policiers et trois militaires tués.

"Gens ordinaires"

Samedi soir, dans sa première allocution depuis la fin du siège, le président Uhuru Kenyatta a estimé que "contrer le terrorisme est devenu particulièrement difficile, car ceux qui le planifient et le financent sont profondément implantés dans nos communautés et sont considérés comme des gens ordinaires et inoffensifs".

"La radicalisation qui engendre le terrorisme se déroule (...) au grand jour, dans les écoles coraniques, les maisons et les mosquées avec des imams sans scrupules", a-t-il mis en garde, appelant responsables religieux et communautaires, mais aussi les proches de "ceux qui radicalisent les jeunes", à les dénoncer.

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