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Japon, pays d’immigration à son corps défendant

Sa démographie en berne l’oblige à recourir à une main-d’œuvre extérieure. Toutefois, le Japon ne se résout pas à accueillir largement des immigrés, moult obstacles se dressant face à ceux qui rêvent d’y être naturalisés.

29 sept. 2020, 00:01
** ADVANCE FOR SUNDAY, JAN. 21 ** Two Brazilian immigrants to Japan watch from the bar while friends dance to a visiting Brazilian band at a bar in Oizumi, Japan in November 2006. The prospect of Japan's shrinking, rapidly aging population is spurring a debate about whether Japan _ so insular that it barred foreigners from its shores for two centuries until forced out of isolation in the mid-1800s _ should open its heavily guarded gates to more foreign workers. (AP Photo/David Guttenfelder) ArcInfo

«Il y a neuf ans, on dénombrait 700 enfants étrangers non scolarisés dans ma ville. Aujourd’hui, il en reste quatre. On vise l’objectif zéro.» Yoshikazu Matsui maintient la pression. Le directeur adjoint de la section internationale de la mairie d’Hamamatsu a un objectif clair: assurer la «coexistence» des étrangers et des Japonais parmi ses administrés. Cette terre industrielle du centre du pays, où fleurirent les usines d’automobiles pendant le miracle économique, s’est ouverte, dès les années 1990, à l’immigration – principalement sud-américaine, issue de descendants de colons japonais partis là-bas faire fortune, un siècle plus tôt.

Aujourd’hui, 3,2% de sa population est étrangère. La mairie est active, organisant les cours de soutien scolaire, de langue, d’aide aux démarches administratives (santé, retraite…), et la sensibilisation aux catastrophes naturelles. Multipliant les petites initiatives, elle s’efforce d’aplanir les différences et de dissiper les malentendus.

Vieillissement criant

Pour se faire une idée de...

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