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Italie: pris dans une affaire de corruption, le maire d'Aquila démissionne

Massimo Caliente, maire de l'Aquila (Italie) a démissionné en raison d'une affaire de corruption impliquant des membres de son administration. En 2009, la ville avait été semi-détruite à cause d'un tremblement de terre.

11 janv. 2014, 20:04
La ville d'Aquila, en Italie, a été partiellement détruite en 2009, des suites d'un fort tremblement de terre.

"Je n'ai plus de légitimité, je suis fatigué, en colère. Je subis une attaque frontale des médias. Je démissionne pour cette raison", a déclaré Massimo Cialente au cours d'une conférence de presse.

Huit personnes ont été placées mercredi sous enquête et quatre d'entre elles assignées à résidence, soupçonnées de corruption lors de travaux de reconstruction d'Aquila.

Parmi les personnes faisant l'objet de l'enquête judiciaire - qui les soupçonne de détournements de fonds publics et d'avoir reçu des pots-de-vin d'entrepreneurs pour leur confier des travaux - figure, entre autres, le maire-adjoint de L'Aquila, Roberto Riga, qui a présenté sa démission le même jour.

Cette enquête a affaibli la position du maire, même si ce dernier n'était pas directement impliqué dans l'affaire.

Toutefois la presse locale lui a porté le coup fatal en affirmant que sa belle-soeur avait obtenu un remboursement supérieur à la valeur de l'immeuble qu'elle possédait et qui a été détruit.

Plus de crédibilité

"Après ces attaques, je ne suis plus crédible et je ne peux plus représenter la ville dans les demandes de fonds pour la reconstruction. J'ai compris que je ne suis plus utile à la ville et que je représente peut-être même un obstacle", a ajouté M. Cialente.

La ville médiévale de L'Aquila et les villages voisins avaient été frappés le 6 avril 2009 par un séisme de magnitude 6,3, qui avait fait 309 morts et provoqué l'effondrement de très nombreux bâtiments.

La reconstruction de L'Aquila, chiffrée à plus de sept milliards d'euros, a pris beaucoup de retard, en raison aussi de problèmes bureaucratiques. Quatre ans après le tremblement de terre, de nombreux immeubles du centre historique, déserté de ses habitants, sont encore soutenus par d'énormes échafaudages.

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